Écrivaine

Si Isabelle Boni Claverie est surtout connue en tant que réalisatrice et scénariste, elle est aussi écrivaine. En fait, la littérature est certainement sa première passion. Enfant, elle dévore les livres, “jusqu’à quatre ou cinq en même temps.” Très jeune, elle s’imagine devenir écrivaine et commence à écrire des histoires. A 18 ans, elle est primée pour son premier roman, La Grande Dévoreuse, publié dans « Villes d’Exil » (éditions Le Monde/La Découverte), puis réédité par les NEI (Nouvelles Editions Ivoiriennes).

Isabelle Boni-Claverie a d’abord suivi des études de Lettres Modernes à la Sorbonne avant de s’ouvrir à une autre forme d’écriture avec le cinéma. Elle s’initie à l’art du scénario à la FEMIS, tout en continuant de publier des nouvelles.

En parallèle de son travail de scénariste et de réalisatrice, elle signe également de très nombreux articles.

A tout juste 21 ans, elle est reporter et journaliste culturelle pour Planète Jeunes, publication à destination des jeunes lecteurs francophones.

Un an plus tard, elle dirige la rubrique cinéma de Revue Noire, première revue d’art contemporain consacrée à l’Afrique et sa diaspora. Elle collabore ensuite pendant cinq ans avec Afrique Magazine pour lequel elle crée la rubrique « Ma nuit avec ». Elle y publiera des reportages centrés sur un-e artiste ou une personnalité qu’elle suit une nuit durant avec un photographe.

Depuis 2016, elle est contributrice du Huffington Post. Ses articles sur des problématiques liées à ce qu’il est convenu d’appeler la question de la race sont largement lus, diffusés et cités.

Acheter le livre sur Amazon ou FANC

A la rentrée littéraire de 2017, elle publie Trop noire pour être française (éditions Taillandier), un récit autobiographique qui se lit comme un roman. Cette saga familiale remarquée a été qualifiée par l’écrivain Henri Lopès de nouveau « Peau Noire, Masque Blancs » (Fanon). Elle y développe la réflexion entamée avec son documentaire du même nom sur la manière dont le passé colonial de la France affecte aujourd’hui la société française, y compris dans l’intime.